Timbaland obligé de faire des beats sur des tables de cantine : il revient sur ses difficultés financières
Comme de nombreux artistes, Timbaland a connu des difficultés à ses débuts avant de devenir l’un des plus grands producteurs de sa génération. Au micro de Rolling Stone, il est revenu sur une période difficule de sa vie financièrement parlant. Gentsu vous propose d’en savoir plus.
Timbaland a commencé sa carrière dans les années 1990. Son génie et son style à part ont rapidement fait la différence et cela a laissé place à des collaborations cultes. On pense notamment à sa participation à l’album d‘Aaliyah, One in a million, en 1996.
L’année suivante, sa carrière décolle avec son projet solo Bio: Life from da Bassment. A côté, il travaille pour d’autres artistes comme Missy Elliott, Jay-Z, Justin Timberlake sur Cry me a river et avec Nelly Furtado sur Promiscuous. Il sort en 2007, Shock Value, où l’on retrouve des featurings marquants avec One Republic, 50 Cent et Elton John.
Timbaland obligé de faire des beats sur des tables de cantine : il revient sur ses difficultés financières
Cela dit, malgré ce démarrage en grandes pompes, Timbaland a eu un début de carrière plutôt difficiles. Interrogé par Rolling Stone, le producteur a évoqué son enfance ainsi que ses difficultés financières. Ainsi, il a confié dans un premier temps :
Pour chaque producteur, il y a un disque qui donne envie de se pencher sur ce qu’il a fait avant. (…) Je viens d’un quartier pauvre… ma mère n’avait pas les moyens de m’acheter de l’équipement, donc je faisais des beats sur les tables de la cantine et j’utilisais des platines double cassette pour faire des overdubs.
Timbaland a ensuite ajouté :
Si on arrive à sortir un truc avec quatre éléments, alors c’est forcément un chef-d’œuvre. La simplicité, c’est facile à dire, mais difficile à faire. On peut ajouter de la déco, mais pourquoi ? C’est un hit. Pour moi, un bon producteur doit savoir quand un projet es terminé. Je vois beaucoup de gens surproduire: j’appelle ça du « producer p*rn ». C’est une belle qualité de savoir quand s’arrêter.