Gladiator : comment Joaquin Phoenix a failli ruiner le tournage ?
Dans une interview exclusive accordée au New York Times, le réalisateur Ridley Scott a levé le voile sur un épisode méconnu du tournage de Gladiator. Près de vingt-quatre ans après la sortie de ce péplum culte, le cinéaste a révélé comment Joaquin Phoenix, alors dans la peau de l’Empereur Commode, a failli faire capoter toute la production. Gentsu vous explique tout.
La semaine dernière, le deuxième volet de Gladiator est sorti en salles de cinéma. C’est d’ores et déjà un succès au box-office. D’ailleurs Denzel Washington a évoqué une scène osée avec un homme qui a été coupée au montage. Mais cette fois-ci, faisons un bond en arrière en 2000 à l’époque du premier opus. Le moment critique s’est produit alors que Joaquin Phoenix était déjà costumé en prince romain. De manière totalement inattendue, l’acteur a déclaré à Ridley Scott : « Je ne peux pas le faire ». Une déclaration qui a immédiatement jeté un froid sur le plateau. Russell Crowe, son partenaire à l’écran, n’a pas caché son agacement, qualifiant son comportement de « horriblement non-professionnel ».
Gladiator : comment Joaquin Phoenix a failli ruiner le tournage ?
Face à cette situation potentiellement explosive, Ridley Scott a fait preuve de sang-froid. Adoptant une posture à la fois paternelle et fraternelle, il est parvenu à convaincre Joaquin Phoenix de poursuivre le tournage. « Je suis un très bon ami de Joaquin », a-t-il confié. « Gladiator a été un véritable baptême du feu pour notre relation. »
Cette expérience n’a pas été un simple a*cident de parcours. Elle a marqué le début d’une collaboration artistique durable entre le réalisateur et l’acteur. En témoigne leur récente collaboration sur Napoléon en 2023, où Joaquin Phoenix aurait encore une fois failli quitter le projet, réclamant des réécritures supervisées par Paul Thomas Anderson.
Malgré ces moments de tension, Joaquin Phoenix a livré une performance mémorable qui lui a valu une nomination aux Oscars du meilleur acteur dans un second rôle. Son interprétation de l’Empereur Commode reste aujourd’hui l’un des moments forts de Gladiator. Une anecdote qui démontre que le talent et la passion peuvent parfois transcender les moments de doute les plus intenses.
Alors que le deuxième volet a mis 24 ans à voir le jour, Ridley Scott travaillerait déjà sur le troisième opus de Gladiator.