« On me dit depuis longtemps que je suis Asperger » : Damso se confie sur sa santé mentale

Le 19 Nov 2024 à 15:10 par djfreak

Ce vendredi 15 novembre, Damso a révélé son nouveau projet, J’ai menti. Pour la promotion, l’artiste a accordé une interview à nos confrères du Parisien dans laquelle il se confie sur sa santé mentale. Gentsu vous révèle tout.

Alors qu’il devait revenir avec BĒYĀH le 30 mai 2025, Damso a accéléré son retour sur le devant de la scène avec son nouvel opus J’ai menti, disponible dès ce vendredi 15 novembre. Pour la sortie de son projet, l’artiste Belge a accordé une interview pour Le Parisien. Au cours de cet entretien, l’artiste s’est livré comme très rarement au cours de sa carrière :

Je peux faire ce que je veux comme je le veux, quand je veux. Je ne veux pas demander une permission à quelqu’un sur ma musique dans laquelle je mets toute mon âme (…) Mon micro, c’est mon meilleur ami. J’ai construit une relation avec lui, un peu comme un proche à qui l’on peut tout dire.

L’ennemi de Booba évoque notamment, dans la chanson DAMSAUTISTE, le trouble que certaines personnes lui diagnostiquent depuis toujours :

« On me dit depuis longtemps que je suis Asperger » : Damso se confie sur sa santé mentale « On me dit depuis longtemps que je suis Asperger » : Damso se confie sur sa santé mentale

Depuis que j’ai 4 ans, on me dit de manière péjorative, soit que je suis HPI, soit autiste, soit dans la lune, bref, dans mon truc. (…) On m’a dit depuis très longtemps que j’étais Asperger, mais de manière péjorative. Quand je suis allé chercher des infos, effectivement, c’est vrai que cela me ressemble sur des petits trucs comme cette forme de focus sur des choses et une sorte d’incompatibilité sociale. 

Damso revient sur ses périodes de déprime

Sans filtre, Damso revient aussi sur son mal-être et ses longues périodes de déprime :

J’ai été tellement sombre par moments que j’aurais préféré ne pas exister. Mais les moments de déprime sont moins nombreux qu’avant, c’est comme un microclimat. Il faut juste s’adapter à ces moments et je le fais de façon paisible. Ce n’est pas grave quand il pleut ou quand il fait un peu chaud. Avant, je butais, je voulais toujours le soleil. Aujourd’hui, j’ai changé de raisonnement : je suis content de vivre toutes ces émotions même les plus sombres, car cela rend tout plus fort (…) Je me suis remis en question, j’ai eu beaucoup de d*cès de gens proches en peu de temps autour de moi et j’ai juste compris qu’il ne faut pas vivre pour les gens, mais pour soi. Car quand on part, on part seul.

Enfin, il avoue aller mieux aujourd’hui « moralement, mentalement et physiquement ».

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