« Peu importe la dinguerie que c’est » : Fianso revient sur son déclic avec le cinéma

Le 21 Oct 2024 à 22:53 par Sikagz

Toujours en pleine promotion pour Barbès, Little Algérie, Fianso était l’invité d‘En Aparté. L’occasion pour lui de revenir sur ce qui l’a motivé à se lancer dans le cinéma. Gentsu vous dévoile tout.

Ces dernières années, Fianso a mis le rap de côté pour se concentrer sur le cinéma. Il faut dire qu’il a enchaîné les apparitions sur les écrans. Mais si certains s’attendaient à un nouvel opus, le rappeur a confirmé qu’il avait bel et bien pris sa retraite. En effet, il est peu probable qu’il sorte un album comme il l’a indiqué dans Le Parisien :

J’arrête de faire des albums. Des concerts, j’en ferai encore. Je monterai peut-être une petite tournée pour dire au revoir… Mais ma meilleure manière de m’exprimer en termes artistiques, aujourd’hui, c’est d’être acteur et de servir des récits. J’ai le luxe de partir sur des victoires et pas dans une carrière descendante. Il y a deux ou trois générations de rappeurs qui sont arrivés depuis que j’ai commencé : à eux de faire leur truc ! Les carrières de vingt ans n’existent plus. L’offre a dépassé la demande. Il y a 70 titres qui sortent tous les vendredis, 200 albums tous les mois. Moi, je viens d’un rap très dur et je n’ai pas envie de mentir aux gosses : je ne vais pas leur faire croire qu’aujourd’hui encore je vis ce qu’ils vivent. C’est une question d’honnêteté.

« Peu importe la dinguerie que c’est » : Fianso revient sur son déclic avec le cinéma

Lors de son passage dans En Apparté, Fianso a eu l’occasion de revenir sur une phrase qu’il aurait dit à son manager : « Voilà, mon objectif c’est d’obtenir un César, une Palme, un Ours, un Lion ». A l’époque, il ne voulait pas regarder Les César alors qu’il ne tournait pas encore.

« Peu importe la dinguerie que c’est » : Fianso revient sur son déclic avec le cinéma

Fianso a alors évoqué ce doute et avidité qui lui donne cette envie de se surpasser à chaque fois. Il s’explique :

Mais c’est très Seine-Saint-Denis ça. On a un truc très : « et alors ? C’est qui lui ? Ouais il a un César et alors, c’est qui lui ? » tu vois. « Et alors on ne peut pas nous ? Bien sûr qu’on peut ». Mais c’est une conversation qui a vraiment existé. C’est à dire à un moment, Grégory Weill, mon agent que j’embrasse fréro. Il me dit : « tu veux quoi toi en fait ? » Tu veux quoi ? Tu fais des tournées, tu vends des platines. Ca march pour toi dans la musique. Ok, il y a des réalisateurs qui ont de l’intérêt pour toi, et c’est cool. Tu veux quoi ? Qu’est-ce que tu cherches ? ». Et je lui dis : « moi je n’ai pas envie de faire le mytho, je suis pas venu tricoter et je ne suis pas venu faire un tour ». Je lui dis : « on va tout gagner’. Et il me dit : « c’est à dire on va tout gagner? ». Je lui dis : « on va tout prendre. Voilà je veux ça, je veux ça, je veux ça ».