Moha La Squale a été condamné à une peine de quatre ans dont trois ferme
Après quatre jours d’audiences, la justice a rendu son verdict concernant Moha La Squale. Le rappeur de 29 ans était poursuivi par six femmes pour violences et séquestration. Il a finalement été condamné. Gentsu vous en dit plus.
Après #MeToo, le mouvement #Balancetonrappeur avait fait beaucoup de bruits sur les réseaux sociaux et avait permis à de nombreuses jeunes femmes de dénoncer les actes de certains artistes comme Roméo Elvis, Lomepal ou encore Moha La Squale.
S’il a toujours clamé son innocence, Moha La Squale a dû répondre de ses actes lors de son procès qui s’est ouvert en début de semaine et qui a duré quatre jours. Ce vendredi 5 juillet, la justice a rendu son verdict et l’a condamné à quatre ans de pris*n dont trois ferme et un an de sursis probatoire pour violence conjugales. BFM TV a notamment ajouté que le rappeut doit verser plus de 30.000 euros de dommages-intérêts aux parties civiles et environ 15 000 euros de frais d’avocat. La procureure avait requis six ans dont quatre ferme la veille.
Moha La Squale a été condamné à une peine de quatre ans dont trois ferme
Pour rappel, six anciennes compagnes ont porté plainte contre lui. Si chacune a eu un vécu différent, toutes ont souligné le même schéma : un début de relation amoureuse attentionnée qui vire au cauchemar par la suite avec des insultes, de la violence et parfois même de la séquestration.
Durant ces quatre jours, elles ont été invités à témoigner et ont livré des récits glaçants. De son côté, Moha La Squale avait tenté de se défendre et avait déclaré :
Je vous jure madame. Des insultes, oui. Mais je n’ai jamais levé la main sur une femme.
Lors de l’audience de jeudi, celui qui avait été arrêté en Allemagne lors de sa cavale a présenté ses excuses :
Je souhaiterais m’excuser auprès de toutes les plaignantes pour le mal que j’ai pu faire (…) J’espère que vous me laisserez une dernière chance.
Son avocate a tenté de démontrer que les accusations ne tenaient pas la route. Elise Arfi a notamment souligné que son client avait besoin d’aide et avait réclamé « une peine intelligente, une peine constructive, une peine de réparation qui ne ferme pas toutes les portes ».