Pharrell Williams interrompt son concert à cause des projectiles jetés par la foule
La fête a vite été écourtée pour Pharrell Williams et ses fans. Alors qu’il se produisait sur scène à l’occasion du Grand Prix d’Arabie saoudite à Jeddah, l’artiste a arrêté sa performance afin de protéger ses danseuses. Explications.
Ces derniers mois, Pharrell Williams n’a pas eu le temps de se tourner les pouces puisqu’il s’est vu attribuer le rôle de directeur artistique de Louis Vuitton l’année dernière. Il a d’ailleurs présenté sa première collection.
Mais ces fonctions n’ont pas ralenti celui qui a collaboré avec Orelsan dans sa carrière musicale puisqu’il est toujours actif. Ce samedi 9 mars 2024, plusieurs fans ont pu venir l’applaudir lors du Grand Prix d’Arabie saoudite, à Jeddah, samedi dernier. Seulement voilà, l’ambiance n’a pas vraiment été au beau fixe puisque des spectateurs ont commencé à jeter des projectiles sur scène.
Pharrell Williams interrompt son concert à cause des projectiles jetés par la foule
Et ce n’est pas seulement pour sa sécurité mais avant tout pour protéger ses danseuses qu’il a pris cette décision radicale. D’ailleurs, Pharrell Williams aurait tenté de calmer la foule en lançant :
C’est la ville la plus animée de la planète, mais nous devons aussi être le plus en sécurité possible. Je sais que vous êtes excités et que vous voulez lancer les gadgets que vous avez au poignet, vos lumières et tout ça, mais vous ne pouvez pas car les filles dansent. Et moi, j’aime les femmes, et vous ? Alors si vous voulez leur jeter des lumières, vous devez le faire dans l’autre sens, pas sur la scène. Qui comprend ce que je dis ? Prenons ces stupides bracelets et jetons-les en l’air dès que je compterai jusqu’à trois. Et maintenant, c’est fini.
Malgré ce coup de gueule, Pharrell Williams n’a pas réussi à se faire entendre et a décidé de quitter la scène. « OK, je vous laisse finir seuls » a-t-il conclu, dépité. Lors de l’annonce de sa performance ainsi que celle d’Alicia Keys en Arabie saoudite, les deux artistes se sont attiré les foudres. Le militant des droits de l’homme Peter Tatchell avait dénoncé « une dictature qui persécute les femmes, les LGBT et les minorités religieuses et ethniques« . Une date qu’il ne risque pas d’oublier… mais pas pour les bonnes raisons !