« Une erreur que j’ai dû faire… » : MC Solaar revient sur ses 7 ans d’absence
Ce vendredi 23 février, MC Solaar a signé son retour musical avec un single « Ils dansent » en attendant la sortie de son prochain opus prévu pou le 15 mars prochain, « Lueurs célestes ». A cette occasion, le rappeur s’est livré sur son absence au micro de Radio France. Gentsu vous en dit plus.
MC Solaar fait partie des figures emblématiques du rap français. Toutefois, ce n’est pas pour autant que l’artiste a accepté de figurer dans le jury de Nouvelle Ecole. Pourtant, il a marqué plusieurs générations et est une référence pour de nombreuses personnes. Le rappeur a expliqué pourquoi dans les colonnes du Journal du Dimanche :
Je ne l’ai pas regardée, mais je ne pense pas que cette émission soit faite pour moi à cause de mon côté licence poétique, sans règles […] Je ne me vois pas coacher un artiste : ce serait l’enfermer dans une norme. Le seul conseil valable, c’est d’écouter les conseils et de ne surtout pas les suivre.
« Une erreur que j’ai dû faire… » : MC Solaar revient sur ses 7 ans d’absence
Après sept ans d’absence, MC Solaar est de retour. En attendant la sortie de son album Lueurs célestes le 15 mars prochain, celui qui a écrit un morceau pour Transformers a dévoilé un petit aperçu avec son single Ils dansent.
MC Solaar s’est confié au sujet de son retrait musical :
C’est le temps de la création et sans doute une erreur que j’ai dû faire, je me repose un peu trop (…) Je suis allé voir des coins que je ne connaissais pas, des villes, des pays, j’ai regardé grandir les enfants, et à un moment donné il y a eu l’envie de recréer, dans la joie.
MC Solaar a notamment salué ses confrères qui créent des albums de manière plus spontanée et rapide et trouve qu’ils “sont forts” et “à un haut niveau de créativité !”
En attendant de le retrouver à l’affiche du festival de Bigflo et Oli à l’instar de Booba, MC Solaar a renoué avec la scène et a pu faire un constat plutôt satisfaisant :
On rencontre des gens qui ne nous ont pas oubliés, des villes qu’on n’avait pas vues depuis un certain temps (…) les premiers qui arrivent sont, malheureusement, au-dessus des 25 ans.
