Affaire Hedi : Mediapart diffuse des images de son agression par des policiers
La vie d‘Hedi a complètement basculé dans la nuit du 1er au 2 juillet 2023 à Marseille. Quatre policiers s’en sont pris au jeune homme qui a subi un tir de LBD ayant ôté une partie de son crâne. Si les agents nient et minimisent les faits, Mediapart a publié des images accablantes. Gentsu vous dévoile tout.
L’affaire Nahel a provoqué de nombreuses éme*tes aux quatre coins de la France dont à Marseille en juillet dernier. Au cours de l’une d’entre elles, Hedi a été ble*sé par un tir de LBD et a été roué de coups par des policiers. Ce tir lui a fait perdre un bout de son crâne. Si les quatre accusés ont été interrogés et ont minimisé les faits, seulement l’un d’entre eux a avoué les faits. Pour rappel, le responsable a été libéré après avoir été détenu durant plusieurs semaines.
Ce lundi 2 octobre, Mediapart a publié des enregistrements de vidéosurveillance où l’on peut voir cette fameuse agression. Ces images avaient permis la mise en examen des quatre agents durant quarante jours.
Affaire Hedi : Mediapart diffuse des images de son agression par des policiers
Sur les images, on peut voir que les policiers vérifient l’état des devantures de plusieurs boutique. Hedi et un ami arrivent dans la rue « curieux » de voir ce qu’il s’y passe. Ils se retrouvent alors face à trois agents. Hedi pris de panique, tente de s’enfuir avec son collègue. Lors de son audition, le jeune homme avait expliqué qu’il avait pris peur en voyant qu’ils avaient le visage fermé. Il reçoit alors un tir de LBD dans le dos qui atteindra sa tête.
Après avoir été relevé par l’un d’entre eux, Hedi est traîné à l’abri des regards par les policiers et subit une balayette qui le met de nouveau à terre avant de subir des vi*lences. Cette vidéo contredit la version des accusés. On peut constater qu’il n’y a aucun jet de pierre contrairement àc e qu’ils avaient affirmé. De plus, la distance du tir de LBD est beaucoup plus proche que ce qui avait été précisé.
L’avocat d’Hedi, Jacques-Antoine Preziosi a confié au Parisien qu’il ne voyait « pas comment la commandante peut échapper à une mise en examen ». De quoi apporter de nouveaux éléments à l’enquête.
#Révélations Mediapart publie les enregistrements de vidéosurveillance montrant les violences commises par quatre policiers sur #Hedi, dans la nuit du 1er au 2 juillet à Marseille.
Ces images accablent les policiers.
Notre enquête vidéo en intégralité 👉https://t.co/fXErkNvrlH pic.twitter.com/p1CBORXB8u
— Mediapart (@Mediapart) October 2, 2023
