Hornet La Frappe explique pourquoi il a rendu hommage aux rappeurs français
Il y a quelques jours, Hornet La Frappe a dévoilé son nouveau projet : une mixtape avant son album Cités d’or. Dedans, l’artiste du 93 a lâché un morceau où il parle de tout le rap français. L’artiste explique pourquoi il a rendu hommage. Gentsu vous explique tout.
Deux ans après la sortie de Toujours nous-mêmes en 2021, Hornet La Frappe a fait son retour sur les plateformes avec une mixtape baptisée Avant Cités d’or. Disponible depuis ce vendredi 22 septembre, l’opus fait sensation sur les réseaux sociaux. C’est surtout un titre qui a marqué les esprits : Vie d’artiste. Dedans, le rappeur du 93 parle de plusieurs artistes de la scène urbaine. On peut entendre ces phrases :
J’viens du 9.3 comme Gazo, sous she-fla, c’est ma gasolina. / Toujours d’ceux qui font tâche, on gère la pression, l’pilotage. / Faut qu’j’soigne le style comme SCH, comme Jul, j’aime pas les BDH.
Souhaite moi la longévité d’Kopp. Mais faudrait bannir tous les opps. / Et t’inquiètes pas pour le charisme. J’me mettrais l’clip « Zoo » de Kaaris
J’fais pas du rap pour tiagas, j’aime la mélo’ comme Tiako’. / Mais un jour comme Werenoi, j’leur dirais tous « Ciao ». / P’tit frère, t’as rien si tu bosses pas, j’viens d’Orgemont comme Busta.
Ça crée d’la paresse, dans l’RS, j’mets du Maes. / Tu connais bien nos ganaches mais pas celle du poto Kalash.
Hornet La Frappe explique pourquoi il a rendu hommage au rap français
Pour la promotion de son projet, Hornet La Frappe a accordé une interview pour Rapunchline. Au cours de cet entretien, le rappeur est revenu sur son hommage dans Vie d’artiste. L’artiste s’est basé sur des titres à succès et même sur des caractéristiques de chaque artiste pour faire ce morceau. Il explique qu’il a voulu casser les codes et rappeler que la division ne sert à rien :
Parce que moi je suis dans une position où je suis fan de rap. Tu vois, j’écoute, je consomme. Je n’ai de problème avec personne. Et pourquoi ne pas faire cet hommage en fait? Tranquille et bonne vibes. Le problème c’est que j’ai remarqué que le rap street, on est en train de se mettre beaucoup de bâtons dans les roues. Je voulais un peu casser les codes. Je voulais montrer que la street, ça pouvait dédicacer. Ça pouvait… sans calcul. Parce que sinon on va se manger un côté. Les rappeurs à la street ne seront plus à la mode. On ne va plus se donner de la ce-for.
