Booba : « La Fouine n’est pas trop en sécurité à Miami »
A quelques jours de la sortie de son nouveau single intitulé Parlons Peu, Booba a accordé une interview pour Paulette Magazine. Le rappeur du 9.2 exilé à Miami évoque son style, ses clashs et sa nouvelle vie.
Pourquoi avoir choisir de rééditer ton dernier album, Futur ?
Parce que j’avais pas mal de nouveaux morceaux, je suis assez productif en ce moment. Alors plutôt que de faire une mixtape, j’ai préféré rééditer le dernier album avec ces nouveaux titres.
L’un d’eux s’intitule RTC pour “Riche Tristement Célèbre” : tu fais référence à quoi ?
En France, on parle de moi soit pour un fait divers, soit parce que je suis allé en prison, soit pour un clash. On ne parle jamais de mon son. C’est comme la banlieue au J.T., on en parle toujours plus pour son côté négatif que positif.
C’est quand même marrant cette histoire avec La Fouine. Tu déménages à Miami, et bim, le mec loue dans le même immeuble que toi..
Ouais quatre ans plus tard. J’avais entendu dire que le mec habitait à Miami et puis un pote à moi m’a dit qu’il était dans le même immeuble que moi. Un jour, je l’ai croisé par hasard.
Et donc ça s’est plutôt mal passé ?
Pour lui, ouais ! Moi je suis toujours là. Je sais qu’il a mis sa voiture en location, je ne sais pas où il est maintenant. De toute façon, il n’est pas trop en sécurité à Miami.
Sur l’album Ouest Side, tu disais : “Si j’traîne en bas d’chez toi, j’fais chuter le prix de l’immobilier”. C’est le cas ici ?
(Rires.) Ouais les voisins étaient en panique. Y a eu plusieurs plaintes, surtout qu’on s’est battus à deux reprises avec La Fouine. J’ai failli me faire expulser. Sinon c’est calme. Mais j’habite plus là-bas.
Autre clash : celui avec Rohff. Pourquoi tant de haine entre vous ?
Je pense qu’il est obsédé par ma réussite, tout simplement. Il essaie à chaque fois de me dépasser, mais il n’y a arrive pas. C’est un peu comme Superman et Lex Luthor. J’ai survolé son dernier album, c’est vraiment très faible. À une époque, il avait son truc, mais il a tout perdu le jour où il a essayé de venir sur mon terrain. Il a voulu se la jouer cainri, s’habiller en Louis Vuitton de la casquette à la basket, il s’est fait refaire la dent. Attends, quitte pas, y a la brigade anti-cafards qui débarque. (Il reprend le téléphone.) Mais y a pas de cafards chez moi, ils sont juste là pour vérifier.
Interview complète disponible sur Paulette-Magazine.com.