Amy n’a pas un parcours ordinaire. A la fois chanteuse et rappeuse, la jeune femme est également professeure. Gentsu en profite pour vous en dire davantage à son sujet.

C’est dans les années 2010 qu’Amy a commencé à se faire découvrir par le public. Bercée par le mouvement hip hop depuis toujours, ce sont ses grands frères qui l’ont influencée. Elle s’est alors mis au rap en commençant par l’écriture qui la fascine. C’est notamment grâce à la sortie de son album 1 Life avec Bushy, sorti sur le label de Rohff, Foolek qu’elle dévoile son univers.

Son premier album solo devait sortir en octobre 2017 mais voit le jour deux ans plus tard. Il s’appelle Ne le dites pas à ma mère. La chanteuse y invitera Ninho, Dokou, Gradur, Lylah, Lyna Mahyem, Sadek, Mallaury et Jul. Interrogée sur ce projet, elle a confié à France 3 : « Cet album est un bel hommage à la femme. Toutes les femmes, de tous âges, peuvent se sentir représentées par cet album avec nos joies, nos peines, nos faiblesse ». Elle a également ajouté à ce sujet : « c’est un projet qui me tient à cœur j’y ai mis mes tripes, ma sueur et mes larmes. Les capsules qui accompagnent les morceaux ont été pour moi un moyen de relater ma vie et certains faits sociétaux. Concernant mes collaborations, elles se sont faites naturellement et dans la plus grande simplicité. Les artistes ont répondu présents sans « chipoter » et ça c’est juste mortel car le milieu est compliqué quand tu n’es pas en tête de buzz ».

A côté de cela, l’artiste est professeure des écoles. Née d’un père malien et d’une mère guinéenne, Amy est une amoureuse de l’Afrique qu’elle ment en avant. Interrogée par Madame Rap sur le fait de se considérer comme féministe, la jeune femme a déclaré : « Tout d’abord, qu’est ce que le féminisme ? Comment toi, le définirais-tu ? Tout dépend à a quel angle de vue on se situe : si pour toi être féministe, c’est obtenir l’égalité absolue entre les hommes et femmes alors je ne le suis pas car je pense que la nature elle même nous a différencié. Ceci étant, pour ma part, nous restons le sexe fort, on contrôle tout mais il ne faut pas le dire, il faut le vivre ».