49 jeunes exilés hébergés risquent de se retrouver de nouveau à la rue avec l’arrivée des Ukrainiens

Le 01 Avr 2022 à 16:16 par Sikagz

Plus d’un mois après le début de l’invasion russe en Ukraine, de nombreux pays accueillent des Ukrainiens dont la France. Mais cela ne serait pas sans conséquence pour certains jeunes exilés hébergés dans des hôtels spéciaux. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux ont livré de déchirants témoignages en Essonne. Gentsu vous explique tout.

Alors qu’Emmanuel Macron tente tant bien que mal d’obtenir un cessez-le-feu, Vladimir Poutine n’a rien accepté. Depuis plusieurs semaines, de nombreux ukrainiens ont rejoint la France pour fuir la guerre et protéger leurs proches. D’ailleurs, Booba n’a pas hésité à partager son avis sur cette situation et a poussé le coup de gueule suivant en diffusant une vidéo dévoilant Eric Zemmour recevant un œuf sur la tête. « Peuple Ukrainien, vous avez bien compris que la France ne vous hébergera pas et n’enverra aucun soldat vous aider. Poster votre drapeau pour se donner bonne conscience c’est tout ce qu’ils feront. Ils croient être en gu*rre. Si ils savaient… Regardez c’est notre ‘futur’ Président. Vous comprenez bien qu’on ne peut aider personne. » a-t-il balancé.

49 jeunes exilés hébergés risquent de se retrouver de nouveau à la rue avec l’arrivée des Ukrainiens

Depuis quelques semaines, l’arrivée des Ukrainiens en France a provoqué la tourmente de certains jeunes exilés hébergés dans des lieux spécialisés. En effet, ces derniers pourraient se retrouver à la rue comme en a témoigné Abdul Karim Adam, un jeune ivoirien de seize ans, devant les caméras de Street Press. « On nous demande de partir pour faire place aux Ukrainiens. C’est une sorte de discrimination. On peut même dire que c’est du racisme (…) Nous ne sommes pas contre les ukrainiens nous partageons leur douleur et leur peine mais le fait qu’ils nous mettent dehors pour faire place aux ukrainiens (…) Si on quitte l’hôtel on sera obligé de repartir à zéro » s’est-il désolé. Actuellement, cette cinquante de jeunes ont dû demander une procédure de recours pour faire reconnaître leur statut de mineurs. Certains ont vécu des choses terribles dans l’espoir de s’en sortir en France et ont peur de ce qu’il pourrait se passer si on leur enlève leur hébergement.