Samat : de nouvelles révélations dans l’enquête de l’assassinat du rappeur
Il y a quelques jours, Le Parisien a révélé de nouvelles informations concernant l’enquête sur le meurtre de Samat. Il y a un peu plus d’un an, le rappeur du 93 a été assassiné sur un parking d’un McDonald’s. Le journal fait la lumière sur de nouveaux éléments sur cette affaire.
Au début du mois d’octobre 2019, Samat a été assassiné. Âgé de 37 ans, le rappeur était accompagné de sa compagne en voiture, garé sur le parking du McDonald’s de Garges-lès-Gonesse. Le véhicule se fera mitrailler par un commando, qui prendra la fuite. L’artiste a été touché par 13 balles de Kalachnikov, dont cinq à la tête. Assise à côté de lui, sa compagne était sortie indemne de la fusillade.
Au moment de ce drame, Samat se trouvait alors en semi-liberté. Il devait rentrer passer la nuit sous les barreaux de Nanterre. Nom connu dans le milieu du rap français et figure majeure du rap hardcore en Seine-Saint-Denis, Samat avait de nombreux ennemis, qu’il a cumulé à cause de différents trafics. Il aurait déjà échappé à deux tentatives de meurtre, en janvier et février 2019.
De nouvelles révélations concernant le meurtre de Samat
Cette nouvelle avait provoqué la tristesse de nombreux rappeurs français et avait conduit à l’ouverture d’une enquête. Quatre personnes ont été déférées à la justice au mois de mai 2020 et se trouvent toujours derrière les barreaux en attente d’un procès. la justice semble être parvenu à retracer la chronologie des faits et les raisons ayant motivé ce meurtre. Et c’est Le Parisien qui a fait des révélations dans le journal.
Selon ces informations, la théorie du règlement de compte prémédité est confirmée. C’est grâce à des écoutes téléphoniques que les enquêteurs ont réussi à identifier la raison de cet assassinat. La mort de Samat est lié à une tentative d’extorsion d’un garage de Stains de la part du rappeur. « Les investigations ont permis de comprendre que le mécanicien versait 5000 euros par mois à ces hommes pour être protégé », explique le journal.
Mais le lieu était sous la protection des frères « B », une puissante famille du quartier de Clos Saint-Lazare. Les frères « B » n’auraient pas apprécié les agissement de Samat et ont décidé de lancer une expédition punitive contre lui en le traçant avec une balise GPS sur sa voiture pour suivre son itinéraire.
Les suspects nient les faits. L’un des magistrats en charge de l’affaire a reconnu que le tueur s’était probablement enfuit à l’étranger et qu’il serait donc très difficile à retrouver. Toutefois, la justice reste persuadée que les quatre personnes derrière les barreaux ont participé à ce règlement de compte.
Exécution du rappeur Samat : est-il mort pour avoir voulu extorquer de l’argent à un garagiste ?
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