Karima, chanteuse de la Fonky Family, est décédée
Ce mercredi 18 novembre, Sat L’Articier de la Fonky Family a annoncé le décès de la chanteuse Karima. Elle était notamment célèbre pour avoir chanté le refrain du tube Bad Boys de Marseille.
Son featuring avec Akhenaton, sorti en 1995, reste en mémoire des fans de rap français. La chanteuse Karima, ex-membre des Fonky Family, est décédée ce mercredi 18 novembre.
Karima de la Fonky Family est décédé
C’est Sat L’Artificier, le rappeur membre de la Fonky Family, qui a annoncé la nouvelle sur son compte Twitter. « Elle était la voix féminine des Bad Boys de Marseille. Karima, merci pour ce refrain légendaire…et tout le reste. Repose en paix », peut-on lire sur le célèbre réseau social.
Elle était la voix féminine des Bad Boys de Marseille.
Karima, merci pour ce refrain légendaire…et tout le reste.
Repose en paix🖤 pic.twitter.com/8MKUmcsubd— SatLartificier (@SatdelaFF) November 18, 2020
Pour l’instant, on ne connait pas les causes précises de sa disparition. L’équipe de Gentsu présente toutes ses condoléances à la famille et aux proches de Karima.
En 2010, Sat L’Artificier racontait à l’ABCDR du son le passage de Karima dans la Fonky Family : « Elle avait intégré le groupe quand on était dans cette période très funk, parce qu’on voulait des refrains chantés. C’est Pone qui l’avait rencontrée. Elle avait chanté sur un morceau du Rat et de Choa et on avait vraiment accroché à sa voix, donc on lui avait dit que pour nous c’était comme si elle faisait partie du groupe. Et elle était avec nous sur scène ce fameux soir où on a rencontré IAM, ce qui fait qu’elle s’est aussi retrouvée sur Métèque et mat. »
Après des débuts très prometteurs sur de la funk, Karima ne se sentait plus à l’aise suite au virage rap du groupe. « Le truc c’est que depuis qu’on avait pris un virage plus dur, elle avait de plus en plus de mal à trouver sa place dans l’équipe, jusqu’au moment où s’est rendu compte que c’était plus la peine. Ça s’est terminé froidement. Elle a voulu arrêter le chant pour se mettre au rap mais ça ne collait pas. », racontait Sat dans son entretien au magazine spécialisé.