Bassem risque 8 mois de prison et 5 000 euros d’amende pour ses propos homophobes
Bassem est connu pour ses coups de gueule violents et sans langue de bois. Seulement voilà, le blogueur risque une sacrée condamnation après avoir eu des propos homophobes qui ont choqué la Toile. Découvrez ce qu’il encourt si la sentence passe.
Il y a quelques mois, Bassem Braïki se faisait agresser par le rappeur Sadek à cause de ses propos racistes. Souhaitant faire justice lui-même, l’artiste a finalement regretté son geste. Des rumeurs disaient même que le concert de Ninho à Lyon allait connaître un gros boycott à cause de ce règlement de comptes. Et pourtant !
Mais cette fois-ci, si le nom de Bassem Braïki est au cœur de l’actualité, c’est pour une histoire datant de 2018 où on peut l’entendre avoir des propos de haine envers les homosexuels avec des termes employés comme : Sodomites, sale tarlouse ou encore sidaïques. Ces propos ont vite été relayés mais ne sont pas du tout passés. Il est aujourd’hui mené en justice par trois associations dont SOS Homophobie. De là, il a dû se présenter au tribunal correctionnel de Lyon ce 15 Septembre.
Bassem Braïki se défend tant bien que mal de ses propos qu’il regrette
Entendu à la barre pour ses propos, Bassem Braïki semble regretter ses paroles honteuses. « Je n’ai rien contre les gays mais avec mes enfants, on est tombé sur la Gay Pride et ce qui me gène, ce n’est pas leur orientation sexuelle, mais la moralité. Quand on les voit sur les chars, à quatre pattes avec des chaînes autour du cou, c’est choquant. Si c’était des hétérosexuels, ça serait pareil (…) J’ai pris conscience que ces personnes méritaient le respect. J’ai réalisé beaucoup de choses et je n’ai jamais voulu du mal à la communauté gay. Je n’ose même plus réécouter les propos que j’ai prononcés, j’ai grandi » a assuré l’homme de 40 ans. Pour son avocat, tout cela est dû à un manque de culture, d’intelligence mais aussi un problème culture de sa part.
« Bassem Braïkin illustre le côté noir d’Internet, quand on a autant d’abonnés, on a des responsabilités c’est un individu violent et non l’individu sympathique sous les traits duquel il veut bien se présenter » a affirmé le procureur. D’ailleurs, celui qui a été clashé par Gradur risque jusqu’à huit mois de prison et 5000 euros d’amende. Le verdict est attendu pour le 20 octobre.