Malik Bentalha ému en évoquant son burn-out dans Quotidien

Le 21 Juin 2024 à 13:02 par Sikagz

La célébrité n’écarte pas les périodes difficiles. Malik Bentalha ne le sait que trop bien. Lors de son passage dans Quotidien ce jeudi 20 juin, l’humoriste est revenu sur sa dépression et a livré un message bouleversant sur sa maladie. Gentsu vous propose d’en savoir plus.

Comme quoi, même les plus drôles peuvent passer par une grosse déprime. Ces derniers mois, Malik Bentalha a fait plusieurs parodies qui ont fait le buzz. De retour avec un nouveau spectacle baptisé Nouveau monde qui passera à l’Adidas Arena le 11 avril prochain, celui qui a été validé par Booba a cependant pris une grande pause médiatique.

Ce jeudi 20 juin, Malik Bentalha s’est livré sur les raisons l’ayant poussé à se tenir à l’écart des tournages durant plusieurs années lors de sa venue dans Quotidien. Entre 2020 et 2024, celui qui s’est moqué de Mehdi Maizi était absent et a expliqué pourquoi :

J’ai traversé des moments difficiles, il y a eu des hauts, des bas, pendant ces quatre dernières années et c’est important pour moi de sensibiliser surtout les jeunes, la nouvelle génération, avec ces maladies, indique celui qui parle ouvertement de burn-out et dépression dans son one man show. Parce que pour moi, c’est une maladie. On a tendance à croire qu’une maladie doit se voir, qu’on doit saigner, qu’on doit avoir mal.

© Quotidien © Quotidien

Malik Bentalha ému en évoquant son burn-out dans Quotidien

En prenant la parole, Malik Bentalha veut donner l’exemple aux « jeunes [qui] sont exposés aux réseaux sociaux, au harcèlement scolaire » et qui n’osent pas forcément en « parler à quelqu’un, accepter une main tendue ». Le comédien a également admis avoir été chez un professionnel.

Lorsque Yann Barthès lui demande comment il a fait pour remonter la pente, Malik Bentalha répond :

J’ai parlé justement ! Je suis allé voir un psy, bien évidemment, ça s’est très bien passé et je voudrais démocratiser cette chose parce que ça peut sauver des vies (…) Ce qui est déstabilisant c’est d’être aimé le lundi et d’être forcément un peu moins aimé par la suite, quand tu es soumis à la pression des chiffres, quand tu sors quelque chose tout est chiffré aujourd’hui. (…) Ça devient une dr*gue.

La pression de ne plus plaire a été un élément déclencheur. Il s’explique :

Tu ne veux pas trahir le public, tu essayes de leur rendre et parfois tu as l’impression d’avoir mal fait les choses quand le succès escompté n’est pas là.

Un témoignage touchant.


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